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The Circus Clippings 296/376

Le Journal, Paris, France, February 18, 1928.

A propos du „Cirque“ de Charlot (...)

      Naissance de Charlot. – Charlot est né au front. Jamais

je n‘oublierai la première fois que j‘ai entendu parler

de lui. C‘était au bois de la Vache, par une soirée d‘automne,

pluvieuse et détremprée. (...) Blaise Cendrars,

les Chroniques du jour, déc. 1926).

      Naissance de cinéma. – La chorégraphie contemporaine

a suscité des talents... Un nom domine tout: Nijnsky.

Celui-là fut pleinement créateur. Il inventait...

      Charlie Chaplin est inventeur en son art comme Nijnsky

dans le sien. Charlie est le premier de la première

epoque de son art et il est un peu responsable de ce que

le joujou est devenu un art. (...) (Louis Delluc,

Charlie Chaplin, Paris, de Brunoff, 1921.)

      – On peut... condidérer le cinéma comme un facteur

social nouveau et étrange, qui doit être compris

et apprécié: et à ce point de vue, il devient avec la radio

et la téléphonie sans fil, une des choses les plus

monstrueuses des temps modernes... (...) (J. Middleton Murry,

traduit dans le Disque vert, 2e année nos. 4-5).

      – En toute sincérité, je ne crois pas que le public sache

ce qu‘il veut; c‘est la conclusion que je tire de ma propre

carrière. Le public ne se doutait nullement que sa préférence

allait au personnage que j‘ai représenté dans tant

de films, jusqu‘au moment que ce personnage lui fut

révélé... (Charlie Chaplin.)

      Du cirque au cinéma. – Chaplin n‘est pas venu

au ciné du théâtre, mais du cirque. Il n‘a pas eu à se débarrasser

des mauvaises habitudes de l‘acteur dont la voix

est le principal moyen. Le clown fait rire par des nuances

d‘expression mimée, par des trouvailles cocasses de

mouvement, par des attentes qui aboutissent à des riens. (...)

      Grâce à Chaplin, la comédie anglaise

conquit le cinéma américaine. (Louis Delluc, op. cit.)

      – Avec Charlot, l‘art clownesque, pour la

première foir, s‘introduisait prosaiquement dans le gris

de la vie quotidienne de tous les hommes, au

petit bonheur d‘une action candide qui ne bénéficiait que

du prestige d‘être apportée par un rayon de lumière

nocturne et d‘une nature telle qu‘on ne sait si ce qu‘il projette

se passe dans la vie ou dans le rêve. (Henri Strentz,

les Chroniques du jour, déc. 1926).

      Psychologie de l‘art de Charlot. – Charlot est

homme, non pas celui-ci, ni cet autre, mais chacun des

hommes. (...) (Jacques Rivière, d‘après

un fac-similé dans la N. r. f. du 1er avril 1925.)

      Tristesse de Charlot. –... l‘on a l‘impression que Charlie

Chaplin évoluant d‘une façon vertigineuse, ne sera

jamais ennuyeux. (...) (Louis Delluc, op. cit.)

      – Ah! la marche de Charlot! Ses jambes raidies par

les nuits dans les terrains vagues, la tête appuyée

contre la palissade, le dos en boule, tout le corps plié sur

le sol détrempé où le froid et l‘humidité le pénétrent,

l‘ankylosent. (...) (J. Middleton Murry, op. cit.)

(...) A. S., Cahiers d‘Art, Paris, 1928


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Chaplins Schatten

Bericht einer Spurensicherung